vendredi 6 août 2010

Urgences

Défiant l’attente
Dans le hall des urgences,
Mon angoisse latente
Fait sentir sa présence.

Je regarde mes mains
Tremblantes et humides,
J’imagine demain,
J’ai des idées stupides…

La mort se promène
Sur les visages autour,
Souvent pâles et blêmes,
Comme vidés d’amour.

Et comme je crains le pire,
La porte s’ouvre enfin
Sur ton sourire triste
Et tu me tends la main.


Châteaulin, le 18 janvier 1995

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