dimanche 28 novembre 2010

Des nuées d'amours

Des illusions en désillusions
Et des aveux en désaveux
Chaque jour nous nous usions
Et nous mourrions à petit feu

Si des larmes désarmaient
Nos querelles et nos maux
Des armes désormais
Se cachent dans nos mots

Désaffection des affections
Restent les souvenirs émus
Qui de sourires en affiction
Inexorablement se muent

Des amorces désamorcées
Cicatrices de tristes soirs
Sont les passages forcés
Pour commencer d'autres histoires

Puis de quêtes en conquêtes
L'indécence des sens
Ravive dans nos têtes
Un regain de confiance

Débouté de nos doutes
Désolés de nos dégoûts
La solitude enfin absoute
Laisse à nos vies un nouveau goût

Des visages dévisagés
Des sourires murmurés
Nous font alors envisager
Que nos passés sont emmurés

Mais des amours en désamours
et des unions en désunions
Trouverons-nous un jour
Le bonheur que nous cherchions?

Car des nuées de nuages
Dénués de compassion
Assombrissent à nos âges
Tout espoir de passion


Brest le 29 novembre 2010

samedi 13 novembre 2010

Le consulat de la petite princesse aux oreilles percées

Petite princesse aux oreilles percées
toi l'écrin dans lequel j'ai déposé mon cœur
Pour qu'il soit le buvard du moindre de tes pleurs
En effaçant chacun des chagrins amorcés
Allongée tendrement dans les bras de Morphée
Qui te fait voyager au pays des rêves
Je te sens retrouver tes quelques amies fées
Au sourire qui nait, aux sourcils qui se lèvent
Toi mon petit bijou, ma caresse précieuse
Toi dont j'aime embrasser la peau si délicieuse
Pour entendre ton rire s'envoler en éclat
Et tes yeux mon amour, pour me faire oublier
Le monde tout autour parfois si singulier
M'offrent pour m'y blottir un tendre consulat  
Brest le 12 novembre 2010

Je t'attends

Je t'attends pour cesser de mourir lentement
Arréter les alcools et les nuits sans sommeil 
Dont le noir funèbre est en tout point pareil
 A la couleur du vide de mes sentiments

Je t'attends pour trouver à nouveau le plaisir 
D'un amour d'une amie d'une amante 
Ces instants partagés dans une valse lente 
Qui ne souffrent jamais de l'envie de partir

 Je t'attends enfin pour arréter d'attendre 
En finir de l'espoir à pierre fendre 
Avorter des douleurs qui n'ont pas su guérir 

En t'attendant je prends le parti d'abuser
 Je fais vivre à mon coeur la tristesse amusée 
De ces pauvres matins au changeants souvenirs 


Brest le 11 novembre 2010