Silencieux dards d'art
Plantés profondément
Dans l'eau claire des regards
Des flaneurs innocents
Nuances métamorphes
Qui emplissent le vide
De vives apostrophes
Aux esprits invalides
Les couleurs rugissantes
Enflamment ce qui reste
Au fond des rues gisantes
Des sombres murs de Brest
Sous le spray, le message
D'une génération
Pour qui le mot "partage"
Est sans gêne ni ration
Brest, le 29 octobre 2011