dimanche 18 septembre 2011

Siège

Je te raconterai ces jours qui me ravissent
Et ces nuits lumineuses de lueurs scintillantes
Les corolles de regrets qui chaque fois fleurissent
Quand mes amours heureuses se font étoiles filantes

Je te dirai mon mal de n'être plus le jouet
De ces regards brûlants sur mes heures vagabondes
Mes pensées animales attisées par le fouet
Du souvenir cuisant de leurs brèves secondes

Je t'avouerai enfin ton bonheur qui me hante
Chaque fois qu'un regard me crève ou me percute
M'entraînant au matin dans une valse lente
A prendre le départ d'une nouvelle chute

Et si l'heure s'y prête si les mots me reviennent
Je t'avouerai l'amour que j'avais dans le coeur
Avant qu'il ne s'arrête et que je ne devienne
Que l'ombre de la tour qu'abritât mon bonheur


Brest le 19 septembre 2011

dimanche 4 septembre 2011

c = 299 792 458 m/s

Météorite éclatée
Sur le fil d'un instant
Que le temps dilaté
A rendu persistant

Lumière qui s'achève
Dans le trou noir béant
De mes semblants de rêves
Accrochés au néant

Etoile presque éteinte
Sur l'écheveau céleste
Brûlant d'amour défuntes
Et de regrets funestes

Soleil qui se consume
Envahissant le ciel
D'un feu qui ne s'allume
Que d'ombres artificielles

Et la nuit se repaît
Des songes qui se terrent
Dans les vides épais
Des noirs planétaires

Et demain j'imagine
Mon réveil soudain
Au "clic" de la mine
De ton triste dédain


Brest, le 04 septembre 2011