Météorite éclatée
Sur le fil d'un instant
Que le temps dilaté
A rendu persistant
Lumière qui s'achève
Dans le trou noir béant
De mes semblants de rêves
Accrochés au néant
Etoile presque éteinte
Sur l'écheveau céleste
Brûlant d'amour défuntes
Et de regrets funestes
Soleil qui se consume
Envahissant le ciel
D'un feu qui ne s'allume
Que d'ombres artificielles
Et la nuit se repaît
Des songes qui se terrent
Dans les vides épais
Des noirs planétaires
Et demain j'imagine
Mon réveil soudain
Au "clic" de la mine
De ton triste dédain
Brest, le 04 septembre 2011
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