dimanche 4 septembre 2011

c = 299 792 458 m/s

Météorite éclatée
Sur le fil d'un instant
Que le temps dilaté
A rendu persistant

Lumière qui s'achève
Dans le trou noir béant
De mes semblants de rêves
Accrochés au néant

Etoile presque éteinte
Sur l'écheveau céleste
Brûlant d'amour défuntes
Et de regrets funestes

Soleil qui se consume
Envahissant le ciel
D'un feu qui ne s'allume
Que d'ombres artificielles

Et la nuit se repaît
Des songes qui se terrent
Dans les vides épais
Des noirs planétaires

Et demain j'imagine
Mon réveil soudain
Au "clic" de la mine
De ton triste dédain


Brest, le 04 septembre 2011

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