Au Forban
et à ses muses
Loin des boites obscures
Les muses livrent sans cliché ni tabou
A cœur ouvert et corps couverts
Des maux d'elles, des mots mis bout à bout
Et cessent de n'être que créatures
Pour redevenir êtres entrouverts
Dans le regard qui les révèle
Et les recrée de poses en pauses
Pas de pervers parfois cité
Mais le voile dont elles rêvent, elles
Pour habiller leurs ecchymoses
Et réveiller nos cécités
Et réveiller nos cécités
Brest, le 6 janvier 2014