Tellement plus de nuit en dedans qu'au dehors
Quand mes pas me mènent à vouloir pour décor
Davantage de bruit, de mouvements de corps
Qu'un silence qui, peu à peu me dévore
Sous le sombre revers des hauts réverbères
Aux serres et aux crocs sanglants de lumière
Se déchire l'ombre qui m'est coutumière
Pour délivrer mon cœur, vorace Cerbère
Mes regards mordent celles qui s'aventurent
Sous le manteau ardent d'étoiles obscures
Invitant d'un sourire la créature
A finir la nuit au soleil de Mercure
Brest, le 6 novembre 2016