La philharmonie perfide
Des langues apocryphes
Distillent d'homicides
Coups de crocs et de griffes
Les vents soufflent et persiflent
Défiant du faux la vérité
Et font des mots comme les gifles
Des cours de récré héritées
Dégoûtant les égouts
D'une fange putride
Les mensonges s'ébrouent
De phrases qui trucident
Le néant fait ses gammes
A renfort d'apophtegmes
Confortés d'amalgames
Assénés avec flegme
L'oraison pamphlétaire
Abreuvée de mensonges
Se répand, délétère
Et les candides plongent
L'oeuvre se parachève
Quand, de concert, les loups
Hurlent pour qu'enfin crève
Celui qu'ils mirent au clou.
Brest, le 17 juin 2016
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