Elle dansait, Nice, un mois après l'horreur
Pour enterrer les voix des semeurs de terreur
Et les filles aux langues multicolores
Chantaient - dansaient aussi! - pour apaiser les morts
Les musiciens semaient leurs accords vagabonds
Au vent de la douleur, par pudeur moribond
Et la vie résonnait des places aux jardins
Dans les rires offerts aux gorges en écrins
Elle dansait, Nice, un mois après l'horreur
Et il n'y avait plus de trace de ces pleurs
Qui avaient envahit les regards de France
Et le fier olivier aux rameaux pleins de fruits
Veillait en silence au milieu de ce bruit
L'enfant Liberté surmontant sa souffrance
#jesuisnice |
Nice, le 10 août, Nantes le 13 août 2016