(la jeune fille de l'hiver)
Le silence en peinture sur les murs de mon cœur
Le silence en peinture sur les murs de mon cœur
La couleur est choisie, dictée par la raison
Qui, d'un large pinceau, dans un élan vainqueur
Recouvre les couleurs qui paraient ma prison
Les remparts se dressent tout autour de l'arène
Où hier dansait la jeune fille de l'hiver
Menaçant de laisser le bruit des fontaines
Être seul à peupler mon futur univers
Et les mains écorchées sur les fils barbelés
Qui ceignent l'enceinte des sentiments reclus
Se cognent aux parois espérant craqueler
Cet encore léger vernis d'irrésolu
Qui ceignent l'enceinte des sentiments reclus
Se cognent aux parois espérant craqueler
Cet encore léger vernis d'irrésolu
Châteaulin, le 31 mars 2014