A défaut de mon cœur, je damnerai mon corps
Dans des lits aux draps éphémères et légers
Ne laissant mes lèvres ne donner leur accord
Qu'aux plaisirs de la chair... s'ils restent passagers
Je cesse sans remord de sceller sur les bouches
Les mensonges sucrés aux futurs acides
Laissant seuls mes sens et mon désir farouche
S’immiscer dans l'enfer suffocant du vide
Sur les peaux humides, libre de promesses
Je mettrai en sommeil mes peurs et mes doutes
Jusqu'aux lendemains de ces si jolies joutes
Et alors rassasié pour un temps de tendresses
Je fermerai les yeux pour éviter de voir
Saillir le regret du fond de ma mémoire
Brest, le 22 mars 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire