Ouvrir les yeux et la poitrine
Aux brises et bises, muses mutines
Qui, lasses, laissent le lèche-vitrine
Pour s'effacer de mes rétines
Goûter leurs peaux incandescentes
Dans les moiteurs indécentes
Des nuits évanescentes
Aux aubes convalescentes
Serrer ces corps, le cœur serré
S'égarer sans désespérer
Qu'à force de sens ulcérés
Tristesse et rage soient tempérées
Souffler les braises sous la glace
Pour que le feu refasse surface
Séchant les larmes qui l’enlacent
Depuis qu'un autre brûle à sa place
Brest, le 21 février 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire