Il faudrait ouvrir les volets
Quand les pièces sont trop sombres
Pour remettre en lumière
Les souvenirs douillets
Et retrouver les ombres
Des tristesses passagères
Mais on n’ose jamais
De peur que ne se dressent
D’autres vicissitudes
Ces meubles qu’on avait
Laissé dans la détresse
D’une neuve solitude
On allume une bougie
A la flamme vacillante
Et les ombres projetées
Aux murs de nos vies
Se meuvent alors, vivantes
Et chassent l’obscurité
Il faut alors un temps
De réadaptation
Pour aller aux fenêtres
Et pour, en un instant
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De ce foutu mal-être
Brest le 25 août 2010
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