vendredi 6 août 2010

La panne

Comme un goût d’inachevé
La sensation brutale
D’être assis au chevet
D’une histoire bien trop pâle

L’envie de réveiller
L’envie qui fut un jour
Et qui doit sommeiller
Dans l’attente « du » jour

Oublier les blessures
Qui brisent mes errances
Et faire tomber les murs
Qui emprisonnent mes sens

Défaire ce que j’ai fait
Pour le mieux reconstruire
Effacer les méfaits
Plutôt que me détruire

T’oublier pour renaître
Pour vivre à nouveau
Enfin envoyer paître
Ma douleur et mes maux

Changer et devenir
Plutôt que rester moi
Retrouver le sourire
Me détourner de toi

Enfin m’ouvrir au monde
Et à la jolie fleur
Dont la corolle inonde
De lumière mon cœur

Goûter la douce chance
D’essayer à nouveau
Une nouvelle danse
Comme un autre cadeau

Accorder à mes pas
De nouvelles victoires
Résister au tracas
De trop vielles histoires

Ne rien changer pourtant
Car je ne suis qu’un tout
Et tu l’es tout autant
Ce sont même nos atouts

Etreindre l’inachevé
Une nouvelle fois encore
Pour au moins se prouver
Que nous avons eu tord.


Brest, le 18 mars 2010



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire