Je voudrais effacer au mur de mes chagrins
Les peintures criantes qui hurlent ma douleur
Je voudrais dissoudre chaque mot un à un
Qui me parlent de toi et m’embaument le cœur
Je veux anéantir la trace de ton passage
Qui marque d’un sceau lourd, triste et nauséeux
Les souvenirs qui viennent quand parfois j’envisage
De vivre quelque peu à défaut d’être heureux
Je veux enfin m’enfuir de cette vie ancienne
Dont je ne garde que les quelques bons moments
Qui m’ont fait trop goûter à ce doux sentiment
Parce qu’à l’avoir connu, la quête que je mène
Se heurte aujourd’hui à des comparaisons
Qui brisent mes espoirs et me gardent en prison.
Le 20 mai 2010 à Brest
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