Au cimetière des ailes brisées
Les sentiments s’entassent
Entre rires déguisés
Et trop frêles carapaces
On y laisse mourir
Nos rêves inachevés
S’oublier nos désirs
Et nos espoirs crevés
Sous ma stèle s’amoncelle
Des histoires innocentes
Qui ne sont que chandelles
Aux flammes évanescentes
Mais au dessus fleurissent
Ces arbres dont les fruits
Douloureusement mûrissent
Au soleil de mes nuits
J’irai sarcler la terre
Arracher les racines
De ces plantes meurtrières
Qui sans cesse m’assassinent
Et vierge de toute peur
Libéré des entraves
Je mettrai à mon coeur
De nouvelles étraves
Brest le 14 août 2010
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