vendredi 6 août 2010

Le parjure

Même tes mains sont distantes
Quand elles sont dans les miennes
Et ton corps s'absente
de nos étreintes anciennes

Ton regard vagabonde
Fuyant nos horizons
Rejoignant dans son monde
Une nouvelle déraison

Tes mots n'ont plus la force
De vouloir me mentir
Et je sens que s'amorce
Le temps des souvenirs

Demain tu n'es plus là
Il nous faut bien conclure
Une histoire qui aura
L'âpre goût du parjure


Brest, le 3 août 2010

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