Viendra le jour où mes certitudes s'effondreront
Et le mur, enfin vierge de mes peurs
M'invitera à le gravir
Viendra le soir où mes habitudes cesseront
Et ton corps, brûlant de fièvre et de chaleur
Consumera tous mes désirs
Viendra la nuit où nos solitudes se mêleront
Et nos souffles, épuisés de bonheur
S'éteindront dans un soupir
Viendra le matin où nos lassitudes s'endormiront
Et la félicité, dépoussiérant nos coeurs
Laissera l'horizon s'y blottir
Brest le 23 mars 2011
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