mardi 1 mars 2011

Coeur philosophal

Est-ce chimère d'alchimiste
Lorsque j'espère, fou optimiste
Qu'en fleur d'amour le chagrin
Se changera sous la rafale
D'être cueilli un beau matin
Par un coeur philosophal?

J'en ai couvert de larmes
De ces coeurs visités
Croyant briser le charme
De ma sinuosité
Sortilège cruel
Maladresse d'une fée
Souvenir perpétuel
A mon âme greffé

Au fond de mes grimoires
Quelques incantations
Écrites à l'encre noire
Contre-malédictions
De ces nuits silencieuses
Qui font le quotidien
Et les heures soucieuses
D'un pauvre magicien


Brest, le 1er mars 2011

3 commentaires:

  1. Tel l'alchimiste, tu transformes en mots
    tes souffrances et tes peines
    Tes vers et tes rimes ont un pouvoir magique
    parfois même un pouvoir impudique
    Car oui tu es un magicien,
    Mais jamais, non jamais un "pauvre magicien" :
    De ta plume enchanteresse
    souvent empreinte de tristesse
    Tu bouleverses nos coeurs,
    tu sais toucher nos âmes,
    tu remues nos peurs
    à nous autres, pauvres femmes.

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  2. anonymenrechute-decouvrenavoirplul'monopol'ducommentairenvers18 mars 2011 à 00:17

    J avais su m échapper,mais je sens que je sombre
    Sans cesse le recroiser, et se relève l ombre

    J ai fixé l horizon,pour perdre l équilibre
    D un désir sans raison,pour un être qui ne vibre

    Seulement pour l oraison, de son amour déchu
    Poursuivi malgré tout, par des anges cyberflus

    J aurais pu être forte, ignorer son sourire
    Mais son aura emporte, mes absolus désirs

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