vendredi 11 janvier 2013

Papillon

Je me retourne aujourd'hui et je comprends
La chance qu'il a eu, qu'il a laissé passer:
Tant d'opportunités, de chemins que l'on prend
Pour ne pouvoir parler du bonheur qu'au passé.
 
Mais je l'ai vu "soleil", et ses rayons perçants
Ont labouré ma peau jusqu'à toucher mon coeur
L'ont couvert de lumière, ont réchauffé mes sangs:
J'ai savouré le miel qui délivre des peurs
 
Et puis sans prévenir, la sensation de vide:
j'ai dû trouver la force de briser le cocon
Qu'il avait abîmé pour me voir "chrysalide"
Et libérer aux vents mes ailes de papillons
 
 
Châteaulin, le 11 janvier 2013

4 commentaires:

  1. Peut-être pas que de la chance... Peut-être juste une évidence...

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  2. anonymanimaleenlutte14 janvier 2013 à 21:59

    Petit vers à soi dans un tourbillon
    Petit ver à soie change d'horizon

    Il ne remarque pas, la libellule frôlon
    Au regard noir ou bas, au fil de l'émotion
    Approche du soleil, rechauffe tes "chavirons"
    Garde moi un bout d'ciel, pour l'utopie d'"osons"
    Ne brûlez pas vos zèles, homo papillonneur
    Auprès de demoiselles, qui auront vos saveurs
    Et un jour si la vie, brise un autre cocon
    Penchez vers Brest la nuit, osez mon illusion
    Et quand un jour l'ennui, brisera l'autre cocon
    Sachez qu'ici je tremble, pour l'Hespérie Barbon.

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  3. anonymebynight-nondézadikté18 janvier 2013 à 02:45

    Pensée aux ombres sans mot du silence- la nuit.

    Un matin comme celui-là, il y a juste dix ans déjà, la ville avait ce teint blafard, lorsque je sortis de la gare, Brest m´était encore inconnue, je n´y étais jamais venue
    Il avait fallu ce message, pour que je fasse le voyage:
    "Madame soyez au rendez- vous 25 rue de la Grange au loup..."

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