On ne connaît la solitude
Qu'au milieu de la foule
Quand sa masse vous élude
Et que le temps s'écoule
Quand dans la multitude
On saisit cet instant
D'inquiétante quiétude
A se sentir absent
Si proches et si distants
Noyés dans ce magma
De bref face-à-face
Conscients que pas à pas
Le vide nous remplace
Jusqu'à nous rendre sourds
Jusqu'à nous rendre aveugles
Aux gens qui, tout autour
Aux gens qui, tout autour
Ne vivent que s'ils beuglent
Silencieux et bruyants
Silencieux et bruyants
Etrange sensation
N'être que transparence
N'être qu'une impression
Au coeur de l'affluence
Et si vite oublié
Des regards circulaires
Qui vous ont habillé
D'un voile d'éphémère
Perdus dans ce désert
Du monde qui nous entoure
Figés dans le silence
D'un temps d'éternité
Respirant le même air
Pendant ce court séjour
Nous n'offrons en pitance
Que bribes d'identité
Brest le 19 mai 2011
Brest le 19 mai 2011
Solitude : douce absence de regards...
RépondreSupprimer[Kundera]
Moi je dirais plutôt, Solitude : absence de doux regards...
RépondreSupprimersolitude dans la foule.......ça me fait penser à une chanson de William Sheiler.......
RépondreSupprimerla solitude dans la foule.....cela me laisse songeuse et me parle tout autant ..