Sourire presque perdu
Sous un ciel voilé
De nuages tordus
Aux larmes étoilées
Regard presque abyssal
En perte d'essentiel
Cherchant le sourire sale
De son sombre soleil
Corps presque à l'abandon
Cheminant l'univers
Des roses et des chardons
Aux coeurs à peine ouverts
Tristesse presque feinte
Mais détresse assumée
Souvenirs d'absinthes
Et de nuits bitumées
Et demain presque morte
Une aiguille à son bras
Crevant devant la porte
En compagnie des rats.
Brest le 24 mai 2011
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