mercredi 6 avril 2011

Barbara

La nuit descend doucement et vient caresser Brest
Des lumières endormies de ses néons célestes

Le silence envahit paisiblement ses rues
Enveloppe le port, ses bateaux et ses grues

Aux pieds de ses murs gris, les béantes blessures
Saignent de la promesse d'une ville future

Seuls, à cette heure, dans les rues déambulent
Témoins de cette renaissance, les errants noctambules

Mais Barbara n'est plus, hélas! et ne pourra pas voir
Cette ville brisée renaître à l'espoir


Brest, le 6 avril 2011

1 commentaire:

  1. texte déposé à la SGDL

    je t'envoie un poème que j'ai ecris

    Brest

    tu as un regard bleu et des mains chaudes,
    je m'enivrerais de ton parfum sucré
    ta chaleur, ton regard ému

    quelle chaleur quand tu me touches et décide d'envahir ma peau de ton parfum sucré

    Brest, tu m'as envahis
    tu es mon amante
    un foulard de soie, de soi
    sois mon amante, Brest

    tu m'as saisi dur'té

    tu es ma fatale, ma violente, hostile
    j'ai posé mon sac un jour d'été
    tu m'as saisi, tu m'as demasqué vivante ....

    Quelle complexité de m'avoir marié à toi
    tu veux souvent divorcer, m'abimer, pourquoi ?

    tu es mon océan bleu, ma jeunesse
    j'ai changé, j'ai aimé, tu m'as abimé
    tu m'as bouleversé, enragé, fais pleurer

    quelle peinture, quelle maquillage, quelle image .....

    tu es belle, je suis vivante en toi

    Brest, tu m'as aimé comme une amante insensible
    tu m'as prise en douceur, là
    tu as été violente
    tu veux m'aimer violemment ...

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