Si dans la nuit je m'abandonne
Aux profonds fleuves naufrageurs
L'oubli, hélas, ne m'arraisonne
Qu'à un répit de quelques heures
J'ai beau noyer les souvenirs
Qui m'encombrent la tête
Je ne vois guère que l'avenir
devenir obsolète
Alors puisque les venins
Qu'à force mon sang distille
Ne m'apportent au matin
Qu'une armée qui défile
Je choisirai des armes
aux blessures moins amères
Pour couvrir le vacarme
De mon coeur en colère
Brest le 17 janvier 2011
Puisque tu n' me sais pas, et qu' encore tu ignores
RépondreSupprimerMon regard aux abois, qui s éclaire si tu mors
Puisque vous n' voulez pas, capter mon sémaphore
Un seul naufrage je crois, m aurait ramenée au port
Puisqu' il ne me voit pas, je baisse les yeux encore
Le bitume est moins froid, que l'envie sans aurore
Puisque jamais ma voix, n' effleurera ses " encore"
Dans un blues très brestois, je crève loin de son corps
Charmé... Merci...
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