samedi 15 janvier 2011

La servitude du malheur

Trop à l'étroit dans mes colères
Je voudrais tant pouvoir guérir
De quelques mots en quelques vers
Ce monde que je vois gémir
J'aspire encore à les ouvrir
Ces lourdes portes cadenassées
Qui nous isolent dans un empire
D'erreurs sans cesse ressassées :

Pourquoi la mort vient-elle frapper
Des gens innocents sans défenses
Quand leurs bourreaux sont épargnés
Seulement victimes de nos silences?

Pourquoi la force et la violence
Assurent-elles la victoire
A ceux qui n'ont pour seule conscience
Que d'aquérir plus de pouvoir?

Qui sont ces hommes qui mettent à mort
Au nom de dieux ou de justice
Leurs frères et soeurs qui ont pour tort
De n'être pas de leurs complices?

Pourquoi sont-ils donc condamnés
Tous les petits et les sans voix
A n'être que succédanés
De citoyens, privés de droits?

Tant de souffrances sur nos écrans
Nous habituent aux haut-le-coeur
Et rentre vite dans le rang
De l'impuissance, notre rancoeur.
Le rythme sourd des coups portés
Fait du malheur une habitude
Et l'on finit par supporter
De vivre dans sa servitude

Mais dans nos coeurs parfois résonnent
Et coulent les sanglots sanglants
Sur les feuilles noires d'un automne
Au vent d'orage froid et cinglant


Brest le 15 janvier 2011

1 commentaire:

  1. REFLET
    REFLETER et nous renvoyer l'image de notre humanité
    être une femme, dans toute la force de sont temps
    vivre avec angoisse, force et fougue
    vivre avec énergie, force et sincérité
    être le témoin de notre humanité
    refléter force et fougue
    être une femme autant dans l'angoisse que dans la sereinité
    se dégager de la mort en devenant un artiste immortel
    avoir un nom pour toujours
    sur les lèvres
    refléter quelque chose de soi
    de son humanité
    L'âme et le coeur,
    le sang et l'eau,
    je donne mon corps à la nature,
    je donne mes mains à la terre,
    je donne mes perceptions aux lecteurs
    JE REGARDE une jeune femme
    elle a mon âge
    elle pleure, elle a mal
    elle est une jeune femme d'un pays en guerre
    épuisée, des balles dans les poumons, le bras fracturé
    elle dit
    « je suis clouée au lit, mais je vais vous dire ceci :
    - Nous voulons que notre jeunesse soit heureuse, libre..........., nous voulons du pain tous les jours, nous remercions les médecins orthopédistes qui nous soignent....., nous avons été battu à mort et torturés, des milliers de jeunes, ont été tué, nous allons mettre en place une révolution »......
    ........no comment ........................
    un pays qui flingue sa jeunesse, n'a plus rien pour lui, c'est un pays mort............................
    C'est un pays mort, mort .....................

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