Allongés, alanguis
Reposés et repus
Le désir endormi
Les corps encore émus
Les peaux toujours humides
De la fièvre nocturne
Petit bonheur timide
Dans l’ombre de Saturne
Puis le souffle un peu court
Dans la nuit qui s’achève
Exhale au petit jour
Les derniers de nos rêves
Et la mélancolie
Se repaît des souvenirs
Quand au matin le lit
S’est vidé des soupirs
Brest le 6 septembre 2010
"S'est vidé des soupirs" mais nous emplissent de plaisir.
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