Et il y a ta main qui s’enfuit de la mienne
Qui glisse doucement vers une liberté
Que notre amour avait placé en quarantaine
Heureux que nous étions de nous être enchaînés
Et il y a tes yeux qui ne voient déjà plus
Qui, s’ils brillent encore, ne brillent plus pour moi
Qui furent l’océan où je me suis perdu
Si heureux que j’étais de me perdre en toi
Et il y a ton corps, absent entre mes mains
Alors que sa chaleur émerveillait mes sens
Quand heureux nous sourions de notre dépendance
Et il y a ta voix qui peu à peu s’éteint
Laissant le souvenir de ces mots prononcés
Quand heureux nous vivions notre mort annoncée
Brest le 14 septembre 2010
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