(Le dormeur de la plage)
Il est allongé sur la plage
Il est allongé sur la plage
A quelques pas de l’eau
Du sel encore sur le visage
Et des algues sur la peau
Ses yeux sont grand ouverts
Sur l’horizon lointain
Et les bruits de la guerre
Se sont enfin éteints
Les caresses du vent
Ne font plus la moisson
Des rires de l'enfant
Ni du moindre frisson
Les caresses du vent
Ne font plus la moisson
Des rires de l'enfant
Ni du moindre frisson
Quand des bambins heureux
Font des jeux dans le sable
Aylan repose sous nos yeux
D'un sommeil insupportable
Brest-Châteaulin, le 14 septembre 2015
Brest-Châteaulin, le 14 septembre 2015
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