Si tu sens que ton coeur s'attache
Fuis! Ne dépose pas les armes
Tu le tuerais à la tâche
Pour n'y gagner que des larmes;
Le mien est un brasier
Qui détruit ce qu'il touche
Consummé de baisers
En mémoire sur ma bouche
Abîmé de morsures
D'ambre et de fumée
Conséquences de blessures
Et de peines assumées,
Ce coeur d'encre noire
N'a su faire que souiller
Et laisser chaque soir
Des visages mouillés
Il faudrait qu'il s'embrase,
Ce coeur de palissandre,
Des maux, faire table rase
Et disperser leurs cendres.
A Brest, le 2 octobre 2012
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