vendredi 31 décembre 2010

Même nos coeurs ne pleuraient plus

Je t'ai offert en cadeau
Le droit de me haïr
En te tournant le dos
Sans un mot, sans prévenir
C'est un cadeau précieux
Surtout ne reviens pas
A la nuit de mes yeux
Tu ne survivrais pas

Tant déjà ont souffert
A vouloir me comprendre
Mon coeur est un enfer
Qui n'engendre que cendres

Quand sauras-tu enfin
Qu'il vaut mieux qu'un détour
T'écarte du chemin
De nos vaines amours?
Je ne sais que détruire
Les coeurs qui m'accompagnent
Pour vivre tu dois me fuir
Il faut que tu t'éloignes

Si je reviens vers toi
Avec au coeur cette promesse
D'être ta reine et toi mon roi
Rappelle-toi de nos détresses
Nos soirées longues et journées vaines
Nos sourires finalement disparus
Trop bien enfouis sous tant de peine
Que même nos coeurs ne pleuraient plus

Brest le 31 décembre 2010

4 commentaires:

  1. "D'être ton Roi et toi ma reine..."

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  2. Pour une fois, c'est Elle qui part... et qui parle...

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  3. L'inspiration est revenue :), j'aime

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  4. anonymebisquidevientaddict1 janvier 2011 à 14:34

    Comme un lamentin qui s'lamente, dans les eaux troubles du manque. J'ai la mort aux trousses qui me fout les foies,qui me hante, qui me tente, qui me vante son antre. Et combattant immobile, j'écoute bouillir mon sang, ma bile,et battre à mes tempes, le décompte du temps.
    Et c'est toujours quand tu dors, que j'ai envie de te parler, c'est toujours quand tu dors, que moi j'veux pas crever.
    Et la nuit s'éternise, et moi j'penche comme la tour de Pise,fatigué sur un dernier dessin, encore un qui raconte que j'me sens pas bien. Alors j'ai sommeil, mais j'veux pas dormir, alors je veille, je sais qu'un jour tu vas partir...
    Parce que c'est toujours quand tu dors, que j'ai envie de te parler, c'est toujours quand tu dors, que moi j'dors pas.
    Et le bleu du p'tit matin me délivre enfin,et je fume mon dernier joint, et c'est déja demain...
    (Solo)

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