Les mots dansent sur les ruines de mon sommeil
Assombrissant de blanc mes nuits les plus noires
Faisant des astres morts, les milliers de soleils
De la canopée qui couvre mon promenoir
J"erre dans le dédale des voies obscures
D'un cœur abîmé d'impasses abyssales
Éructant d'histoires sans passé ni futur
Qui le rendent encore un peu plus sale
Aux desseins décimés de la nuit s'ajoutent
Des certitudes qui se couvrent de doutes
Et les relents rances des rancœurs profondes
Et dans l'ombre même des crépuscules
Naît l'encre sombre, celle qui m'accule
Et qui macule mon regard sur le monde
Brest, le 25 mai 2017
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