Triste-moi, que je me déleste
De cet amour que tu détestes
Comme ton silence l'atteste
Bien plus criant qu'un manifeste
Colère-moi, que l'orage consume
Regrets, remords et amertume
Cadeaux que l'amour a coutume
D'offrir à titre posthume
Sombre-moi, que ton éclat ternisse
Et cesse enfin, lui qui s’immisce
Entre mon cœur et la peau lisse
De mes si reines sœurs de vice.
Brest le 4 mars 2017
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