samedi 4 février 2017

Mémoire résiduelle

J'ai beau ne pas t'écrire, tu te dessines
Dans le silence et l'ombre de mes pensées
Chaque jour un peu plus orphelines
De ne plus te voir, devant mes yeux, danser

J'ai beau me perdre dans mille aventures
Les petits matins me renvoient ton sourire
Les caresses de la nuit en deviennent tortures
Dont mon cœur meurtri ne cesse de se nourrir

J'ai beau ne plus t'étreindre
Ton corps brûle mes prunelles
Et ce feu me fait craindre
Qu'il ne reste plus rien d'elles


Brest, le 3 février 2017


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