Les chasseurs de démons que je m'inocule
Croyant qu'ils sauront me guérir de mes peines
Attendent, hélas! sournoises tarentules
De s'écouler en flots mortels dans mes veines
Je crois être vivant
Mais ma flamme vacille
Comme celle du briquet
Qui lèche la cuillère
Réchauffant pour mon sang
Le venin que l'aiguille
Injectera d'un trait
Dans mes pourpres rivières.
Sous ma peau diaphane
Vie et mort s'enlacent
Inexorablement
Dans un nouveau shème
Qui bientôt me condamne
A laisser à ma place
S'installer lentement
L'ombre de moi-même
Brest, Châteaulin le 26 avril 2013
Tu fais vraiment chier !!!
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