mercredi 8 février 2012

L'apologie du délicieux mensonge

M'aurais-tu avoué ce que je veux entendre
Ces quelques mots perdus parmi les gestes tendres
Ces regards envahis d'envies et de caresses
Comme autant de bouées, de fusées de détresse?

M'aurais-tu entendu au delà de mes mots
Ces discours usuels au voeux si repassés
Que j'ai appris par coeur pour pouvoir délasser
Ce corps dont le coeur est trop miné de maux?

M'aurais-tu fait confiance si j'avais dit qu'"'Amour"
Ne rime pas pour moi avec le mot "Toujours"
Comme les contes de fée nous l'ont tant ressassés?

Aurais-tu accueilli mes mains dans ton corsage
Si j'avais annoncé que les nuits de partage
Ne brillent seulement qu'aux lueurs du passé?


Brest, le 8 février 2012

3 commentaires:

  1. je l'ai déjà fée.....

    Une princesse

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  2. anonyméedutempsquipasse29 février 2012 à 22:55

    je ne vous ai pas regardé ce matin.

    Prince de l arrogance
    diable au diapason
    étoilez la distance
    d un soupçon de soupçon
    Pincez à la romance
    la fesse sans façon
    si triste est l indécence
    d un geste sans frisson

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    1. c'est entre les mots que les histoires s'écrivent, dans les interstices des mots et des manques ..
      kiss

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