Butineur buriné
Par les nombreux soleils
Les vents et les marées
Qui me tiennent en éveil
Je me puise et m'épuise
Dans les contre-courants
Sans que ne s'amenuisent
Mes désirs dévorants
Excitante inquiétude
Quand s'approche l'instant
Du sourire en prélude
Aux baisers persistants
Quand aux lumières du soir
Les corps se resserrent
Excuse prémonitoire
Aux frôlements de chairs
Puis le coeur qui s'affole
Quand s'entrouvre la bouche
Feu offert en corolle
Aux lèvres qui se touchent
Les mains qui se découvrent
En caresses soyeuses
Et qui bientôt se couvrent
De paroles silencieuses
Alors la nuit entière
Ouvre aux corps impatients
Les brûlantes frontières
De ses jeux innocents
Et le soleil surpris
De ne pas éveiller
Les amants endormis
Décline, émerveillé
Alors la nuit entière
Ouvre aux corps impatients
Les brûlantes frontières
De ses jeux innocents
Et le soleil surpris
De ne pas éveiller
Les amants endormis
Décline, émerveillé
Brest, le 20 août 2011
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