La pulpe de mes doigts sur le grain de ta peau
Mes paumes offertes au plaisir de ton corps
Mes yeux qui te parcourent sans trêve ni repos
Mes lèvres qui savourent la liqueur de tes pores
Dans ces nuits hors du temps subsistent les repères
Des limites franchies peu à peu, en douceur
Les paroles ne sont plus nécessaires
Pour atteindre le refrain de nos corps en choeur
Et nos conversations de silencieux soupirs
S'éteignent doucement quand s'éteint le désir
Nous laissant dans la nuit souriants et enlassés
Le soleil est haut quand notre nuit s'achève
La réalité détruit bientôt le rêve:
Tout, hélas, n'était que souvenirs ressassés
Brest le 15 février 2011
Il paraitrait que le bonheur c'est d'avoir quelqu'un à perdre, mais c'est aussi avoir quelqu'un à qui penser, quelqu'un qui habite nos rêves, comme un souvenis, si doux, même si douloureux. Mais ne laissons pas la réalité détruire nos rêves...
RépondreSupprimerVos mots me laissent songeuse et rêveuse... Merci...