mardi 15 février 2011

Quand la nuit s'achève

La pulpe de mes doigts sur le grain de ta peau
Mes paumes offertes au plaisir de ton corps
Mes yeux qui te parcourent sans trêve ni repos
Mes lèvres qui savourent la liqueur de tes pores

Dans ces nuits hors du temps subsistent les repères
Des limites franchies peu à peu, en douceur
Les paroles ne sont plus nécessaires
Pour atteindre le refrain de nos corps en choeur

Et nos conversations de silencieux soupirs
S'éteignent doucement quand s'éteint le désir
Nous laissant dans la nuit souriants et enlassés

Le soleil est haut quand notre nuit s'achève
La réalité détruit bientôt le rêve:
Tout, hélas, n'était que souvenirs ressassés


Brest le 15 février 2011

1 commentaire:

  1. Il paraitrait que le bonheur c'est d'avoir quelqu'un à perdre, mais c'est aussi avoir quelqu'un à qui penser, quelqu'un qui habite nos rêves, comme un souvenis, si doux, même si douloureux. Mais ne laissons pas la réalité détruire nos rêves...
    Vos mots me laissent songeuse et rêveuse... Merci...

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